HISTOIRE de la FAMILLE HEISER
La famille HEISER est originaire
d’Alsace, et plus
particulièrement de Strasbourg. Le mot HEISER en Alsacien
signifie :
« enroué ». On constate en effet cette particularité
sur quelques
membres de la famille, Etait-ce héréditaire ou dû à une forme
particulière du palais
?
Marié avec Barbe ALPHATER, ils
eurent 9 enfants, 2
sont morts très jeunes. << Le
bon Dieu
m'a refusé le 10ème >>disait Barbe ALPHATER !
1) - Marie
- célibataire, morte jeune.
2) - Octavie
- célibataire.
3) - Constant
- épouse Eugénie DINGER, ils eurent 4 enfants.
4) - Félicie
- Après avoir été fiancé à Auguste Bartholdi, elle épousera plus tard Joseph DINGER ils n'auront pas de descendance.
5) - Lucien
- épouse Marie SCHMELTZ, ils eurent 3 enfants.
6) - Paul
-
épouse Angélina AGNIER ils eurent 1 fille
7) - Henri
-épouse Elise PREAUX, ils eurent 2 enfants.
Ils
sont strasbourgeois. Chrétien
est professeur de gymnastique medicale et enseigne à l'hopital
civil et aux écoles communales de Strasbourg. Spécialiste de la
scoliose des jeunes filles.
Il introduit en France la
gymnastique orthopédique (ancêtre de la kinésithérapie actuelle),
appelée alors: gymnastique Suédoise et la met en
application dans un
gymnase 14 rue du fil à Strasbourg ou se trouvent actuellement les
Editions
Alsaciennes.
Il fit des communications à
l'Académie de médecine:
- Et publia en 1854 un traité de gymnastique avec 7 planches et un supplément.
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Chrétien HEISER figure dans l'ouvrage des hommes illustres d'Alsace aux archives de France : 60 rue des Franc-bourgeois -75141 à Paris.
![]() | AFFICHE DE 1869 DU GYMNASE Constant HEISER
15 ET 8 bis RUE DU FIL A STRASBOURG |
Medecin, Marié à Eugénie DINGER, il est le fils aîné de Chrétien HEISER, il travaille avec lui et reprend en 1869 son cabinet et son gymnase à Strasbourg.
En 187O la guerre éclate entre la
France et
l'Allemagne. L'Allemagne victorieuse exige que la riche province de
l'Alsace
devienne Allemande, ce qui oblige de nombreuses familles à quitter
l'Alsace Les
HEISER s'installent à Paris.
Constant ouvre un cabinet rue Caulaincourt dans le 18 ème
et un gymnase rue
Saint
Georges dans le
9 ème . Il y vit avec sa femme et ses 4
enfants:
Eugène, Constance, Joseph et
4) Félicie HEISER
FELICIE HEISER
Amoureuse et
fiancée à Auguste BARTHOLDI, lui de Colmar et elle de Strasbourg, on
ignore s’ils se sont connus en Alsace ou à Paris. Leur union fut impossible,
lui étant protestant et elle catholique. A cette époque, il était impensable
d'envisager un mariage entre jeunes de confession différente. Les deux familles
sont restées muettes à ce sujet mais Félicie et la mère d'Auguste avaient le
même type Alsacien, ce qui a permis plus tard à Auguste d'affirmer, selon
les dires de la mère (Barbe ALPHATER) de Félicie qu'elle Aurait servi de modèle pour la
STATUE DE LA LIBERTE
Sylvie GENEVOIX écrit en 1986 un article dans <<
Figaro madame > et parle d’une jeune fille inconnue dont il fut fou amoureux
et que BARTHOLDI immortalisa en donnant son visage à la statue de la Liberté.
Etait-ce le visage de sa mère ou celui de sa bien-aimée ? Ou d’une autre femme ??
Chrétien Heiser, le Père de Félicie (mon arrière grand oncle) était dans la même
Association Générale des Alsaciens-Lorrains
et dans la Loge Maçonnique de La Parfaite Harmonie de Mulhouse, qui est à
cette époque un foyer de républicains. Cette loge mulhousienne compte parmi ses
membres le Frère Jean Macé, aux côtés d’hommes politiques comme Maurice Barrès,
Sadi Carnot, Léon Gambetta ou encore Paul Déroulède et de personnalités comme
George Demenÿ, Jean Macé, Pascal Grousset, Auguste Bartholdi et Pierre de Coubertin.
Ce serait au cour d’une soirée regroupant toutes ces personnalités et leur famille, que se serait rencontré Félicie et Auguste
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Un très bel album de bande dessinée écrit par CEKA est sorti chez Delcourt, il retrace entre autre les amours de Félicie et d'Auguste.Plus de détail sur ce lien :
|
Né en 18?? décédé en 1917 il épouse
Marie SCHMELTZ
(origine suisse), qui était peut-être une amie d'enfance ? .Ils eurent
3 enfants:
Paul, Lucienne et Pierre. Ayant fait une école hôtelière, il part en
famille aux Etats-Unis
et ouvre un
restaurant Français.
Ses enfants séjournent encore aux
Etat unis, sa fille
Lucienne a épousé un fils d'Alsacien. Nous avions eu des nouvelles par
la famille
Préaux, leur mère Marie SCHMELTZ étant la sœur de la femme de Louis
PREAUX (père
de Philippe Préaux) Elle est souvent venue chez ses neveux à Paris
(jean
Préaux)
6)
-Paul
HEISER
Il épouse Angélina AGNIER et ils ont une fille Henriette.
Paul est officier d'Artillerie et participe à la guerre de 1870 ce qui lui vaut d'être décoré de la Légion d'honneur. Il termine en prenant le commandement du Fort de VENDEUIL près de Compiègne.
Sa fille Henriette épouse Fernand
HENRY (sans enfant)
Ils sont tous les deux professeurs en primaire au
lycée de Compiègne. Yan et Mado sont
souvent allés en vacances chez eux à Compiègne ,puis plus tard
Yvonne Heiser et son fils Jean Claude , ils se souviennent tous des
promenades
à bicyclette en forêt.
7)-Henri
HEISER
Né en 1854 à Strasbourg il arrive à
Paris à l'âge de 15
ans et termine ses études secondaires. La famille ayant peu de
ressources, il
décide de se mettre à travailler.
Toute la France est bouleversée par
le drame Alsacien
et le 1er ministre NECKER qui est Suisse, essaye d'aider les Alsaciens
revenus
en France. Il trouve du travail pour Henri chez le frère de son
secrétaire COINDET
qui a une usine près de Paris. COINDET voit arriver ce jeune Henri qui
est
intelligent et dynamique. Il juge qu’il mérite mieux que le sort de
simple ouvrier et l’envoie
faire des études d’ingénieur en suisse à Zurich. Son diplôme
d’ingénieur en
poche, il revient en France chez Deville à Decasville, Ville proche de
la
Belgique. Puis il part à Charleville chez Gustin ou il restera de
nombreuses
années. Il retrouve là jeanne SCHMELTZ dont la sœur Marie est marié à
un frère
ainé d’Henri : LUCIEN.
8)-Jeanne
SCHMELTZ
Est mariée à Louis Préaux, lequel,
après avoir fait,
aux cotés du Roi des Belges, Léopold II, la conquête du Congo s'est
installée à Charleville y créant une entreprise de transport. et à repris la nationalité
française de ses ancêtres.
Il
a une sœur
Elise Préaux qui vient de temps en temps chez eux. C'est là que Henri
et Elise
se sont rencontrés, se plurent et se marièrent. Ils eurent ensuite deux
enfants:
Gaston et Jeanne.
Après de longues années à
Charleville, Henri est rappelé
à l'usine COINDET à Paris. Il devient directeur de cette importante
entreprise qui fabrique du gros matériel industriel : locomotives et
autres. Il est resté dans
cette usine jusqu’a sa retraite avec une très belle situation.
En 1914, les Allemands, ayant
envahi une partie du
nord de la France, sont proches de Paris et comme I’ usine COINDET
travaille
pour I’ armée française, son directeur ouvre une usine secondaire à
Bordeaux
ceci permet à Henri de faire mobiliser son fils Gaston comme ingénieur
d'armement.
Il y sera co-directeur avec Monsieur ROBINET. Cette opportunité a sans
doute
sauvé Gaston de la mort en lui évitant la vie dans les tranchées.
Henri et Elise furent très
attentifs auprès de leurs
deux enfants, Gaston et Jeanne et les aidèrent tout au long de leur
vie. Par
exemple en prenant chez eux les deux filles de Gaston au moment de I’
armistice
alors que Gaston et son épouse Marguerite avaient la grippe espagnole
ou,
lorsque Jeanne devint veuve de René BARDON. Henri l’aida à reprendre
l'affaire
de René en assurant la création et la fabrication de petit matériel
cinématographique
PATHE-BABY.
Les 4 enfants de Constant HEISER
1)-Eugène
HEISER
Né le 20 avril 1869 jumeau de Joseph , décédé le 5
|uillet 1927.II épouse jeanne
DUMESNIL et reste sans enfant .Eugene. Etait rarement en France car il
avait
été envoyé en mission par l’Etat français en Indochine où, depuis1867,
toute la
presqu'île Indochinoise: le Tonkin, l’Annam et le Cambodge était
devenus des
colonies françaises. La France y constitue en 1892 une union douanière
dont
Eugène HEISER prend la responsabilité.
Son épouse, jeanne DUMESNIL reste à
Paris, rue Saint
Honoré et travaille dans une maison de couture dont elle crée
les modèles. Elle
offrit à ses deux petites cousines
(Mado et Yan) leur robe de mariée.
2)-Constance HEISER
Dite « Nini »
née le 6 Février 1868,
morte le 27 juillet 1889 atteinte par la fièvre typhoïde, elle n'avait
que 21
ans.
Elle est enterrée au cimetière de
Montmartre chemin
des Gardes 18ème section tombe 160 (petite
chapelle). Concession achetée par Constant HEISER pour toute la famille
en
1889.
3)-
Joseph HEISER
Né le 20 Avril 1869, décédé le 26
Août1944. Il épouse
Louise CHARBONNEL. Ils ont un fils Léon Jean.
Joseph
n'a que
deux ans lorsque la famille quitte Strasbourg pour Paris. IL fit donc
toutes ses
études secondaires et de médecine à Paris. A 28 ans en 1897, il est
diplômé de l'école
de médecine. Il fréquente souvent le gymnase de son père Constant. Il y
rencontre
beaucoup d'associations sportives dont il fera partie très jeune
puisque dès 1891,
il reçoit le diplôme de << maître de gymnastique
>. Très actif, il
faisait partie de nombreuses associations sportives et sociales à Paris
et sur
la région (on en compte 22 à l'époque). Vraisemblablement
il fut Franc-maçon ou tout
au moins les côtoyât étroitement car en relation étroite avec la ligue
du
patriote Alsacien.
Joseph
Sansboeuf (1848-1938). Gymnaste Alsacien
engagé. (De l’AGA à la LNEP en passant par la LDP)
Joseph
Sansboeuf (1848-1938) joue un rôle
prépondérant dans le mouvement de mobilisation en faveur des exercices
physiques qui se développe
en France dès l’avènement de la IIIe République. Alsacien né à
Guebwiller, il est
formé à la gymnastique au sein de ce qu’il est convenu d’appeler la
première Société de
Gymnastique de France. Installé à Paris après la
guerre de 1870, il opte pour la France en 1872. Comme de nombreux
Alsaciens, il
participe à l’effervescence associative parisienne qui a pour enjeu le
relèvement de la patrie et la création de réseaux de soutien aux
républicains.
(Société de gymnastique, Loge Maçonnique, ils appartiennent à la loge
de La Parfaite Harmonie de Mulhouse (Klenck,
1867, 48) qui est à cette époque un foyer de républicains (Leuilliot,
1954,
364). Cette loge mulhousienne compte parmi ses membres le Frère Jean
Macé
(initié à l’occasion de la fête solsticiale de l’été 1866) ardent
républicain,
propagateur des bibliothèques communales et fondateur de la Ligue de
l’Enseignement au cours de l’automne 1866 (Macé, 1880- 1881, 13).
En
adhérant à la société de gymnastique, Association Générale des
Alsaciens-Lorrains…) Aux côtés d’hommes politiques comme Maurice
Barrès, Sadi
Carnot, Léon Gambetta ou encore Paul Déroulède et de personnalités
comme George
Demenÿ, Jean Macé, Paschal Grousset et Pierre
de Coubertin, Joseph Sansboeuf peut être considéré comme un
personnage
trait d’union entre des institutions et des hommes en concurrence. A
une époque charnière de
l’histoire des exercices corporels en France, l’itinéraire de Joseph
Sansboeuf et les
engagements qu’il a pris mettent en lumière le rôle des Alsaciens
protestataires installés à Paris
et l’influence des réseaux qu’ils ont constitués afin que s’opère la
régénération de la France et la libération des provinces perdues.
L’attitude déployée à Paris par
quelques personnalités,
afin de créer un centre d’action pour
réveiller
les esprits et concentrer les efforts vers un même but : la révision du
traité
de Francfort, la libération de L’Alsace-Lorraine et la reconstitution
de la France
Intégrale (Hamel, 1931,
734), se concrétise au cours
d’une cérémonie organisée par Joseph Sansboeuf et ses gymnastes de la
Seine, le
18 mai 1882.
Ce jour-là, la fête donnée dans le gymnase de l’Alsacien Heiser à l’occasion de la remise du drapeau offert par Mme Thiers à l’ASGS réunit tout un aréopage de protestataires.
Après
les exhibitions des gymnastes et la cérémonie
de remise du drapeau, quelques discours sont prononcés.
Joseph
Sansboeuf insiste sur l’importance de
l’éducation physique pour le relèvement de la Patrie.
Après lui, Paul Déroulède expose les espoirs et le but de son projet
ambitieux
: voir naître un lien fraternel entre
tous les patriotes du pays au sein d’une ligue de défense
nationale,
afin de développer partout et en tous,
l’esprit patriotique qui fait passionnément aimer la Patrie, l’esprit
militaire
qui la fait servi patiemment et vaillamment, l’esprit national qui est
la
connaissance exacte et raisonnée des intérêts et des besoins de la
nation
entière (Déroulède, 18875).
Le
premier Lendit parisien, c’est-à-dire, ce grand
concours de force et d’adresse ouvert
à tous les élèves de France, est organisé par la LNEP du
16 au 23 juin
1889 (Lebecq, 1997). Composé de douze épreuves réparties sur différents
sites,
cette compétition qui se veut être pour ses promoteurs la vitrine de la Renaissance physique de la France,
se termine
au Bois de Boulogne par une fête des jeux scolaires à laquelle assiste
le
président de la République Sadi Carnot.
Joseph Sansboeuf est chargé de l’organisation des concours de saut qui se déroulent au gymnase Heiser, 7 rue st. Georges ( il est à noter un 2em gymnase vraisemblablement rue des martyrs) à Paris. Il en sera de même du 29 mai au 8 juin 1890, pour la seconde édition du Lendit.
Lien web pdf : http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=STA_056_0019
- Joseph Heiser a publié en 1854 une thèse sur la scoliose essentielle des adolescents,Il ouvre un cabinet de
médecine rue Notre Dame
de Lorette où il habite. En 1914 une nouvelle guerre éclate entre la
France et I’
Allemagne. Joseph n'est plus mobilisable mais comme l'armée manque de
médecins
et qu'il y a beaucoup de blessés sur le front et dans les tranchées,
Joseph qui
s'est toujours beaucoup occupé des jeunes s’engage. Il fera toute la
guerre
dans les tranchées où dit-il "elles
sont
si souvent inondées qu'il n'y a que les Bretons qui peuvent résister à
cette
moisissure "!
En 1916 il fut cité à l'ordre de
l'Armée : (Ordre du
régiment no 66.).
Son cabinet médical à Paris ayant
été fermé pendant
toute la guerre, démobilisé, il se trouva sans clientèle et pendant un
certain
temps, il accepte la proposition de son cousin Gaston HEISER qui était
directeur d'un atelier de construction de moteurs électriques avec 200
ouvriers.
Joseph devient donc le médecin des ouvriers de cette usine et celui de
leur
famille. Gaston avait établi avant l'heure, une sécurité sociale pour
ses ouvriers.
Petit à petit, Joseph reprit son
cabinet médical et
ses nombreuses activités Parisiennes, tant qu'il pu les assurer.
En 1923 il est fait chevalier de la
Légion d'Honneur.
Beaucoup d'associations et de
sociétés dont il était le
médecin lui attribuèrent des titres honorifiques: membre d'honneur,
diplôme,
médailles d'or ou de bronze.
Malade pendant plusieurs années,
très attristé de voir
son fils Jean
prisonnier en Allemagne pendant la guerre 1939-1945, il mourut le 20
Avril 1944, sans avoir pu attendre le retour de son fils, qui n'est
rentré
qu'en Avril 1945, et ce malgré tous les soins prodigués par son épouse
Louise (décédée
le1er aout 1967) qui l'encourageait
souvent à tenir bon.
Louise était une femme charmante,
aimée de toute la
famille et très proche de son fils jean.
4)- Edouard HEISER (Jean baptiste Marie Edouard)
Né le 06 04 1877, Fils de Chrétien
Armand Constant
Heiser et de
Eugénie Marie Ursule DINGER.
Il épouse Eugénie LEFEBVRE (née le 12 10 1884 décédée 11 avril 1975)
ils ont un
fils, Constant (décédé le 09 08 1944 mort pour la France).
Edouard était ingénieur des travaux
publics. Il
termina sa carrière comme directeur de la compagnie des chemins de fer
du Nord.
A cette époque, ce n'était pas un service d'Etat. La France avait trois
compagnies
privées: La compagnie du Nord, la compagnie du P.L.M. (Paris, Lyon,
Méditerranée)
et la compagnie de l'Ouest.
Leur fils unique: Constant HEISER
Fils d'Edouard est né le 3 juillet 1910, ingenieur polytechnique (légion d’honneur, croix de guerre et silver star américaine) marié a Yvonne Goetgheluck
Constant et Yvonne se sont connus au mariage de leurs cousins Roger et Mado à Versailles en 1932. il épouse en 1933 Yvonne GOETGHELUCK.
Constant fait l'école polytechnique et en sort
dans la Botte (50 premiers). Il entre comme ingénieur à la
compagnie des chemins de fer. En 1939, la guerre éclate avec
l'Allemagne et la
France et craignant une nouvelle invasion, le P.L.M. envoie Constant
organiser
les chemins de fer en Afrique du Nord
(Algérie-Tunisie).
On le croyait bien à l'abri de la guerre alors que ses deux cousins:
jean
HEISER et Roger GUILLON étaient prisonniers en Allemagne, l'un
prisonnier de
guerre, l'autre prisonnier résistant.
La fin de la guerre approche et en
1944, il ne reste
en France que quelques poches d'occupation allemande en Bretagne (St
Malo et
Redon la région de Caen). Constant est nommé commandant et rejoint le General De Gaulle
par l’Angleterre et par l’Espagne.
Nommé par
celui-ci,
il arrive en France le 9 juillet 1944 pour réorganiser les lignes de chemin
de fer. (Ce
qu'il avait déjà magnifiquement réalisé dans les colonies africaines).
De
retour Constant annonce à Roger et Mado sa venue prochaine à Rennes
pour
inspecter la ligne de Rennes à Brest et la remettre en état après les
nombreux
bombardements qu'elle a subit. (Il
ne
put jamais leur rendre visite !)
Parti en jeep le 6 aout, avec le colonel Pruvot et
le capitaine
américain Baar du 720eme
bataillon of railway (seul survivant). pour une reconnaissance sur le terrain
Yvonne Goetgheluck
![]() |
Son épouse Yvonne est restée à
Tunis car après 10 ans
d'espoir après leur mariage, elle était enfin enceinte. Jean-Claude
naitra un mois après
la mort de son papa l. La Maman d'Yvonne (Margot) partit auprès de sa
fille
pour la naissance du bébé et toutes deux rentrèrent à paris avec le
petit Jean
Claude en 1946.
Jean-Claude HEISER :(fils de Constant et Yvonne)
Recherche
:liens
ascendants
coté maternelle :(Goetgheluck
- Lerouge de Préfontaine- Tillard Desacres - Anfrye de Chaulieu
- D'Arondel- de Nettancourt ..... )
Epouse Joëlle LAVAUR le 5 janvier
1979.dont il divorce en 2001.
Ils ont deux enfants : Guillaume
Heiser(1982) et Nicolas HEISER (1983).
Après des études de
kinésithérapie à l’école de l’hôpital des
enfants malades à Paris D.E
en 1968
(également titulaire du D.E d’infirmier
et d’une licence de psychologie), Jean Claude travail en 1969
et 1970 à
Lorient au centre
de Kerpape.
En 1970 il revient sur Asnières ou
il travail comme kinésithérapeute
avec le docteur Michel Slotine 148 rue des bourguignons.
En 1973 il rachète un immeuble au
152 de la même rue et créé un centre
de rééducation pluridisciplinaire le CENTRE 92 (ou il s’entoure de 11
personnes
du paramédical) a son mariage en 1979 il rachète le pavillon voisin au
154 de
la même rue.
Jean
Claude a eu sur Asnières
une vie associative très dense ce qui lui a permis de devenir Maire
adjoint aux
sports pendant de nombreuses années auprès de monsieur Frantz
Taittinger maire
de la ville.
Spécialiste en kinésithérapie sportive et en sophrologie ,il a été un des précurseur en France de la Sophrologie sportive.
Il a été kiné. Fédéral national de la F.F.T.S.A
(kiné de
Richard tison Lionel Pioline etc. etc.)
Puis kiné. Fédéral de la F.F.S.G
(entre autre le kiné des patineurs
Philipe Candeloro, Stéphane Bernadis, Sarah Abitbol etc. etc.) il a été
également kiné fédéral régional du handball P.I.F.O et à sa retraite de la ligue de
Bretagne.
Lui-même
sportif, ceinture noire
de judo et de karaté il a enseigné au sein d’Asnières sport. Puis de
son club creé dans les locaux du Centre 92.
Il
a été décoré de la médaille d'or de la jeunesse et des sports, de la Franco-britannique et du
mérite
civique.
Depuis il vit en Loire Atlantique où il participe à la vie
de plusieurs
associations.
1 Guillaume Heiser (1982)
Musicien, pianiste, guitariste, banjoiste, après des études au Mans à l'ITEM et un diplôme de maintenance et d'accordeur de piano, Guillaume habite Toulouse il se consacre entièrement à la musique en jouant dans plusieurs groupes.
2 Nicolas heiser (1983)
Aprés
des études d'art graphiques à Aurillac et des stages dans les
différents métiers de restauration des anciennes demeures et monuments
( menuiserie, charpente, taille de pierre etc.) et également dans
la construction de maison passive, écologique, paille, bois.
Nicolas habite Marcillac Vallon en Aveyron où il parfait ses connaissances dans ces différentes techniques
Les
enfants d'Henri HEISER
1)-Gaston HEISER
Né à Paris le 8 janvier
1884, décédé à Rennes le 8 Aout 1961.
Il épouse à Issoire Marguerite BRUNET, le 10 juin 1912, Issoirienne née
le
7 Avril 1887 et décédée le 19 janvier 1966. Ils ont trois enfants:
Madeleine
dite Mado, Yvonne (baptisée Jeanne à I’ église) dite Yan et Jacques.
Gaston dont le père travaillait à
Charleville chez
GUSTIN fit toutes ses études primaires, secondaires et sa 1ere
communion dans
cette ville. Etudes classiques de latin grec. Mais il est très
intéressé par
tout ce qui concerne les mathématiques et les sciences.
Il
désire devenir ingénieur comme son père. Il termine ses études
secondaires
étant 1er de sa classe. Ses parents l'inscrivent
à I’ Ecole des
Mines de MONS en Belgique qui forme la première promotion d'ingénieurs
électriciens.
II y est externe ayant la possibilité de vivre chez son oncle Charles
PREAUX (le
frère de sa mère) qui a une brillante situation , représentant pour
toute
l'Europe du Nord, la maison Anglaise < LEVER > (
savonneries, lessives.)
Gaston sortira de l'Ecole des Mines
de MONS avec un 1er
prix.
Passionné d'automobile il
consacrera ses premiers
deniers à l'achat d'une des premières automobiles: une
DELAUNAY-BELVILLE, plus
ancienne que les De DION-BOUTON. Une photo de l'époque permet d'y voir
son
épouse Marguerite, sa mère Elise et sa belle - mère Eugénie BRUNET et
Emilie
CLUZEL Gaston et Marguerite se sont connues chez Emilie CLUZEL car René
CLUZEL déjà
marié à Emilie (Milette) était un ami d’études d'ingénieur de Gaston.
Tous deux
étaient rentrés à Paris où de temps en temps Milette recevait sa
cousine
germaine Marguerite BRUNET, celle-ci venait pour faire ses achats de
vêtements
selon la mode parisienne dans son commerce de confection qu'elle tenait
avec sa
mère à Issoire.
Gaston et René étaient souvent en
relation amicale et
professionnelle.
Gaston se sentait prêt à créer du
matériel électrique
industriel: moteurs et autres. Son père qui était directeur des usines
COINDET I
‘y encourage et I’ aide à installer une usine à SURESNES. Celle-ci
commençait à
peine à fonctionner que la guerre de 1974-1918 éclate.
Gaston a 30 ans et est mobilisable,
ses ouvriers
aussi. L'usine reste fermée et Gaston part à BORDEAUX. Marguerite et
Mado I ‘y
rejoignent et Yvonne (Yan) y naît en 1915. Fin 1915, ils peuvent à
nouveau
rentrer à paris.
Gaston agrandit son usine de
Suresnes pour y fabriquer
des moteurs de sa création: monophasés, biphasés, triphasés ainsi que
des
perceuses et autre matériel électrique. Il produit surtout pour I’ Etat
et
notamment pour l'armée qui a de gros besoins en matériel. Il a près de
200 ouvriers,
hommes et femmes, ces dernières remplaçant pour le bobinage les hommes
mobilisés.
Il travaillera aussi Pour le cinéma
naissant: <
PATHE-BABY > avec René BARDON.
Gaston et Marguerite ont un esprit
<social>,
prêts à aider les uns et
les autres.
C’est ainsi que la situation de
Gaston lui permit
d'accueillir au moment de la démobilisation parents et amis qui se
retrouvaient
sans ressources.
Son beau frère René BARDON qui
avait épousé Jeanne HEISER
et qui ne voulait pas rester dans la Marine.
Son cousin Joseph HEISER qui malgré
son âge s'était
engagé comme médecin pour soigner les soldats blessés dans les
tranchées. Sa
présence comme médecin à l'usine auprès des ouvriers et de leur famille
permit à Gaston d'offrir une première << Sécurité sociale
>> à ses employés.
Son ami de l'école MONS, Serge
VASLOUGNAN arménien qui
ne pouvait pas regagner son pays. Son jeune cousin Philippe PREAUX
qui entrait dans le
monde du travail.
Gaston et Marguerite habitaient au
début un tout petit
appartement qui jouxtait les ateliers rue Carnot à Suresnes.
Très
vite, la
famille augmentant il
devint trop exigu,
et Gaston acheta alors une propriété à SURESNES rue Fizeau, à Mr de
Jousselin, c’était
une belle propriété du 18eme. Elle était composée d'une grande et belle
maison <<
de maitres >>, d’un pavillon avec garage, d’un grand
jardin avec un
tennis, une serre une tonnelle, une grande bibliothèque abritait une
collection
de livres très complète: les premiers dictionnaires français, tous les
auteurs
classiques français et latins que Gaston racheta. Ils étaient lui et
elle très friands de
lecture et déjà très
érudits. Sur la
rue, la grande maison avait une terrasse qui à l'origine devait avoir
vue sur
la seine.
Au
sous-sol,
une cave extraordinaire appartenait à
un
sous-terrain reliant la seine.
Au Mont-valérien et où deux chevaux
pouvaient aller de
front. Mais au 20 ème siècle, il était fermé au bout du jardin.
Dans le pavillon était aménagé au rez-de-chaussée, l'appartement du jardinier qui était aussi concierge. C’était une famille réfugiée du Nord, les "MARTIN".
Sur
le côté se trouvait un grand garage qui autrefois abritait un cheval et
sa
voiture. Au 1er étage Gaston et Marguerite avaient aménagé chambres et
cabinets
de toilettes. Chaque fin de semaine, il, y recevait famille et amis.
Lorsque
Joseph HEISER, médecin se rendait à l’usine, il laissait son fils Jean,
les jours de vacance,
jouer l'après-midi avec ses cousins.
La guerre terminée, les temps
changent. Toute une
nouvelle économie est à recréer, c’est le début d’une crise
économique qui
sera à son comble en 1929. La < banque
Privée > avec laquelle
Gaston travaillait, fait faillite.
L'usine qui travaillait beaucoup pour les fournitures, de guerre tourne
au ralenti mais
Gaston << créateur > n'est pas un gestionnaire. En
1925, il revend sa Propriété
trop lourde et ils décident d'aller habiter Versailles où les enfants
feront plus
facilement leurs études secondaires.
A
Suresnes il n’existe
que des écoles communales, ce
qui les aurait
obligés à se rendre tous les jours à Neuilly.
C’est Gaston qui fait tous les
jours en train les
allers et retours entre Versailles et Suresnes jusqu’en 1931. L’usine
est en
faillite, il faut la fermer. Gaston ne peut plus garder d’employés, il
remercie
sa fidèle secrétaire, Mme ANTOINE qui est près de la retraite. C’est
marguerite
et Mado en 1931 qui assurent le secrétariat de l'usine. Gaston est très
fatigué
physiquement et moralement par les soucis et les dettes qu’il doit
assumer
(dettes qu'il s'efforcera de rembourser toute sa vie).
Maman < NINI > (mère
de Marguerite) est venue
habiter avec eux, aidant sa fille en s'occupant de la maison et des
enfants
pendant que Marguerite est à Suresnes avec Gaston.
A Versailles, les enfants ont
grandi et fini leurs études.
En 1932 Mado et yan se marient à deux mois d'intervalle avec deux
cousins:
Pierre et Roger GUILLON. Pierre est le frère de Marie-Madeleine
GUILLON, leur
amie de classe du lycée et Roger, cousin de Pierre, fait ses études à
Paris.
En 1935, Gaston a une santé
déficiente et son cousin Joseph
médecin, lui
conseille de quitter la région parisienne. Jacques ayant fini
ses étude secondaires, Gaston et Marguerite décident d'aller
s'installer à Rennes pour travailler
pour la société SATAM spécialisée dans le matériel frigorifique et la
société BONNET pour les moteurs de chauffage au fuel. Ils y sont
accueillis par toute la
belle-famille de Mado car Gaston amène avec lui son fils Jacques, sa
fille Yvonne et son
mari Pierre GUILLON qui n’a aucun débouché dans le cinéma et qui
travaillera avec
Gaston et Pierre au 145 rue de Fougères. Leur domicile se situe
derrière il I’
atelier et le bureau. Son affaire marche bien, il fera presque toutes
les
installations frigorifiques des boucheries de Bretagne et de Normandie.
Rennes
étant une ville universitaire, jacques y fera des études d’ingénieur
chimiste
et reprendra I’ affaire de son père au moment de sa retraite. Gaston,
Marguerite
et Maman Nini laissent la grande maison du 145 à Jacques et partent
habiter 149
un appartement où ils finiront leurs jours.
Gaston a le cœur très fragile et il
décèdera
subitement dans son lit, peu de temps après s'être couché près de sa
femme le 8 Aout 1961.
Il s'apprêtait alors à partir le lendemain en Auvergne au volant de sa
2cv pour aller
faire la connaissance de sa première arrière petite fille: Caroline
Guillon fille
de Jean Guillon et petite fille de Roger et Mado.
2)-
Jeanne
HEISER
Née en 1890, elle décède à Paris
en1978. Elle épouse
René Bardon né en 1887 et décédé en 1929. Jeanne était d'un caractère
doux,
elle était aimable et accueillante. Née à paris, elle y vécut toute sa
vie. Ils
habitaient en couple un bel appartement qu’ils louaient boulevard St
Germain où
René, après avoir travaillé quelque temps avec Gaston, avait pris son
indépendance en s'occupant de la fabrique de PATHE-BABY.
Une petite fille était née que
Jeanne et René
adoraient. Jeanne en vacances avec la petite chez ses beaux-parents en
Charente
recevait tous les jours le lait concentré que lui envoyait son mari
pour la
petite Suzette. Jeanne ignorait qu'il fallait donner des vitamines en
complément Ce lait étant une grande nouveauté, on I’ utilisait à tord
comme un lait normal ! La petite atteinte de scorbut
en mourut et ce fut un immense chagrin pour Jeanne et René qui eurent
beaucoup de mal
à s'en remettre malgré la naissance de leur fils Robert en1923.
Après la mort de René en 1929,
Jeanne quitta son
appartement du boulevard St Germain et vint habiter au 32 boulevard St
Marcel près
de ses parents HEISER. Ceux-ci l'aidèrent à gérer son affaire et à
élever son
fils. Plus tard, seule, elle louait une de ses chambres à un prix très
modeste
et accueillit ainsi quelques-uns de ses neveux venus à Paris pour leurs
études.
C'est ainsi que Claude, le fils de Roger et Mado, en pension chez elle,
fit la
connaissance de celle qui deviendra sa femme, Jacqueline Chaudouard
petite fille
d'une amie de Tante Jeanne ! Lorsque Mado venait à Paris, elle
l'accueillait
comme sa fille. Robert, après avoir fait de la résistance partit vivre
au Maroc
(il subir le tremblement de terre d’Agadir en 1960 et furent
miraculeusement
sauvés). Jeanne accueillit ses petits enfants à Paris lorsqu'ils furent
en âge
de faire des études supérieures. Après le décès de Robert en 1979, sa
femme
Odette née LEMMEL revint à Vincennes rue Daumesnil, où elle mourut le 25
Avril1990.
Robert
et Odette eurent 3 enfants:
François, Colette
et Anne-Marie.
1)-
François BARDON
Qui épouse Marie-Eve FRANCOIS. Ensemble, ils ont 3 enfants: Loïc- Yann, Jean-Noël et Béatrice. François est diresteur financier chez Peugeot, la famille a demeuré à Saclay et actuellement réside à Issy les moulineaux
2) Colette Bardon
Divorcée de Pierre
MEUNIER est remarié à Luc François (frere de marie Eve François)
3)- Anne-Marie BARDON.
Les enfants des trois familles se
retrouvent tous les jours
et jouent ensemble dans les jardins, soit au 51 boulevard Sévigné soit
au 32
boulevard de la Duchesse Anne.
En 1951, bien que l'affaire frigorifique de Gaston marche au mieux, trois salaires sont lourds et pas suffisants pour chacun. Pierre et Yan décident d'aller s'installer comme frigoriste à la Guerche - sur - l'Aubois dans le Berry.
Jacques
reste donc seul avec son père et il reprendra I’ affaire à son compte
lorsque
Gaston partira en retraite. Jacques et Janine habiteront au 145 rue de
Fougères
une maison derrière I’ atelier et Gaston et Marguerite se logeront dans
un
appartement au149 rue de Fougères au 1er étage.
Jacques sachant qu'il quitterait la
rue de Fougères
lorsqu'il prendrait sa retraite loue une maison avec jardin au nord de
la ville
de Rennes au 12 rue de Posnanie. Jacques n'est pas en bonne santé et
fait de
temps en temps des accidents cardiaques qui I’ obligent à rentrer à
l’hôpital. Il
décèdera à l'Hôtel Dieu le 19 janvier 1995.
Leur fille Anne marie épouse Thierry
LAPIE avec qui elle a eu deux enfants : Christophe et Stéphane.
Le
Fils
de Joseph HEISER
Jean HEISER
Léon de son premier prénom.né à Paris en 1913 épouse Madeleine LOUIS .et ils ont 2 enfants: Michel et Catherine.
Jean, après ses études secondaires
fit une école
d'ingénieur électricien: << l'école Violet
>> d'où il sortit en 1934, puis l'école
supérieure d'électricité d'où il sort ingénieur en 1935. Il rentre en
1938 au
ministère de l'Air, dans le service des télécommunications et
signalisations et
fera toute sa carrière dans cette spécialisation. De 1945 à 1950, il
est à la direction
des bases aériennes. A partir de 1956, il assure tous les équipements
des éclairages
d'aérodrome en France: Orly, Le Bourget, Charles de Gaulle et beaucoup
d'aérodromes
secondaires. De 1958 à 1978, il travaille dans le monde entier
équipement des
aéroports;13 en Afrique, 16 en Asie, 4 en Europe.
En 1961, Jean est fait chevalier de
l'Ordre National
du Mérite. En 1954, il est nommé en Tunisie et fait officier du Nichan
IFTIKHAR.
De 1966 à 1972, il est nommé expert
français auprès de
I'O.A.C.I. (organisation de
Les
enfants de Jean (Léon) HEISER
1)-
Michel HEISER:
Né
le 14 Mars
1946, il se marie le 10 Août 1989 avec Claudine PAGNON et ils ont 3
enfants :
V. né en 1971,
Anne, née le 2 Aout 1974 à Thionville et Benoît, né le 11 Septembre à
Vernon.
Michel, diplômé de l'école supérieure d'électricité en 1969 (radioélectricité option radar espace) fait son service militaire en Tunisie de 1969 à1970 au titre de la coopération.
Il débute son activité professionnelle en
1974 dans la sidérurgie lorraine à SACILOR au sein du service Electronique et
s’occupe de la maintenance des équipements de régulation et automatismes du
Train à Fers Marchands et du Train à Fil.
En 1974 il quitte la Lorraine pour entrer au
Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques (LRBA) de Vernon (27)
établissement du Ministère de la Défense. Il participe à l’évaluation des
systèmes de guidage et de pilotage des missiles balistiques de la Force de
Dissuasion. En 1980, il prend en charge le pôle Simulation et Informatique
Scientifique et en 1986 l’ensemble de l’informatique scientifique et de gestion
du LRBA jusqu’en 1995. A cette date, il crée le Bureau Synthèse Missile en
soutien aux directeurs de programme d’armement. Il rejoint en 2000 à Paris, le
Service d’Architecture des Systèmes de Forces, entité chargée de définir en
collaboration avec les états-majors des armées les futurs systèmes d’armes.
Il a pris sa retraite en 2006 dans un petit
village du Haut-Doubs.
Les
enfants de Michel et Claudine HEISER
1) V.
Il est marié à Myriam H. et ont 8 enfants.
2) 2) Anne
Née le 2 août 1974 à Thionville, elle se marie à Seynod (74) le 8 novembre 2003 avec Matthieu PASQUIER. Ils ont quatre enfants : Inès née le 12 janvier 2004, Marin né le 17 octobre 2005 , Côme né le 12 janvier 2008. et Eléane née le 7 juillet 2011
3) 3) Benoît
Né le 10 septembre 1978 à Vernon (27), il se marie avec Murielle VERDON, le 5 mai 2007 à Fontenay-le Comte (85). Ils ont deux enfants, Thibault né le 22 juin 2008 et Paul né le 7 octobre 2010
2)-
Catherine HEISER :
Née le 12 Novembre 1957 à Paris,
elle épouse Denis
DESIR et ils ont 3 enfants : Laetitia, Emmanuel et Antoine.
Catherine, ingénieur, mécanicien,
électricien de I’
Ecole Spéciale des Travaux Publics est diplômée en 1981. Professeur de
mathématiques, < CAPES >>en 1997. D’août 1981 à
mars 1983, elle est
ingénieur à Seiv-Automation (Renault Industries)
De 1984 à 1998, elle contrôle les lanceurs
< Ariane >> à Kourou en Guyane, au Centre National
d'Etudes Spatiales
comme ingénieur < qualité systèmes contrôles commandes
>> .De 1988 à
1990, elle est à Evry au C.N.E.S. De 1993 à 1999, elle est professeur
de
mathématiques à Kourou puis part en Allemagne où depuis 2001, elle est
professeur de Français à l'institut Français de Brême.
Les
enfants de Gaston HEISER
1)-Madeleine
HEISER dite Mado :
Née
à Suresnes
le 15 Octobre 1913,décedée en avril 2016 à l'age de 102 ans, épouse Roger GUILLON à Versailles le 2 juillet
1932. Ensemble,
ils ont eu 5 enfants, Jean (1933), Claude (1937), François (1938), Henri
(1941), Jacqueline
(1947) Tous mariés, Mado a 14 petits enfants et 15 arrières petits
enfants.
Mado reçoit la médaille de la
famille nombreuse en
1945 et agissant bénévolement pour I’ association < Culture et
Bibliothèque
>>, elle crée un centre départemental et 30 bibliothèques
en Ille et
Vilaine. Elle reçoit la médaille de la jeunesse et des sports
A Rennes, elle participa à la
création des comités de
quartier et permit l'ouverture
2)-Yvonne
(Yan)
HEISER :
Dite
Yan née à
Bordeaux le 23 Mars 1915 épouse Pierre GUILLON à Versailles le 2
Octobre 1932
Ensemble, ils ont 9 enfants, jean- Paul (1933), Elisabeth (1937) Alain
(1941),
Michel (1943), Anne-Marie (1945), Jacques (1948), Monique (1,949),
Françoise (1953), Bernadette (1960). Tous mariés, Yan
avait 24 petits enfants et de
3)-Jacques
HEISER :
Fils
de Gaston
et Marguerite. Né à Suresnes le 8 Février 1918 rue Carnot près de
l'usine de
son père, il décède le 20 janvier 1995 à Rennes.
Il épouse le 15 Février 1944 à
Angers Jeanine
DESFRANCOIS, née à Saigon où son père était commissaire en chef de la
police
pour la colonie française d'Indochine. Jeanine décède le 20 Novembre
2000 à
Rennes. Ils ont 4 enfants: Bernard, Daniel, Françoise et Dominique.
En 1935, toute la famille Heiser
quitte Suresnes pour
Versailles où Jacques comme ses sœurs, fera ses études secondaires. Il
passe
son bac avec succès au lycée Hoche malgré les heures buissonnières
passées au
parc de Versailles avec copains et copines. Il a touiours dit que ces
heures
hors du lycée lui avaient apporté diverses connaissances aussi riches
pour la vie que ce qu'il
avait appris à travers ses études !
En 1935, il part à Rennes avec
toute la famille. Il fera
ses études d'ingénieur chimiste et sera Par la suite président' de
l'association
des anciens élèves < ingénieurs chimistes >> de la
ville de Rennes, à
la faculté.
Pour son service militaire, il est
mobilisé au régiment
du Génie à Angers. Il pense ensuite rester dans cette ville en allant
travailler chez << BESSONEAU,">. Il y reste en fait jusqu'en
1940 et est
mobilisé au début de la guerre au 5èrne génie. Il fera dans ce régiment
toute
la campagne de France descendant avec son régiment jusqu'en Auvergne
surpris de
trouver là des tanks
qu'il aurait préféré
voir sur le front plutôt qu'à l'arrière !
Démobilisé il reste quelques temps
en Auvergne avant
de rentrer travailler à Angers. Se trouvant à Orsonnette au moment de
l'arrivée
de l'eau courante, il la fera installer dans la maison familiale.
En1941, il repart à Angers où il
fait la connaissance
de |Jeanine DESFRANCOIS et ils décident de se marier le 15 Février
1944. La
guerre n'est pas terminée et leur premier fils Bernard naîtra le 13
Décembre
1944 à Rennes.
La guerre terminée, Jacques décide
de revenir à Rennes
pour travailler avec son père qui fait des installations frigorifiques
pour la
société (SATAM) et des installations de moteurs pour chauffage au fuel.
Pierre GUILLON, le mari d’Yvonne (Yan) travaille déjà là avec son
beau-père. Dans un
premier temps, Jacques, Jeanine et leur fils habitent au 51 boulevard
de
Sévigné au deuxième étage de la maison que louent Roger et Mado. Yan et
Pierre
habitent tout près, boulevard de la Duchesse Anne.
Daniel, Françoise et Dominique
naîtront à la clinique
Sainte Anne (clinique Volnay maintenant).
Les
enfants de Jacques et Jeanine :
1)-
Bernard :
Né
le 13
Décembre1944 épouse Marie Paule CHARLIER le 1"5 Avril 1967.ils ont 3
enfants: Frédérique, Philippe et Paul.
Bernard a fait <<
sciences-économiques >
après son bac à la faculté de Rennes et il est actuellement pour toute
la
France directeur commercial de la firme GAUTHIER: lavage industriel.
Son épouse Marie-Paule après avoir
travaillé à la
trésorerie de la ville de Rennes est devenue en 2001 <<
contrôleur du trésor à Rennes
>>.
Frédérique (leur fille aînée) .
Philippe et Paul sont célibataires.
2)-
Daniel :
Né
le 7 Aout
1946 épouse Michèle CHARLIER le 5 Septembre1967, ils ont deux enfants:
Cécile
(19711) et Guillaume (1973).
Daniel est P.D.G. de
<< DABU >> France à
la Richardais et vend des outils de coupe et de polissage de granit et
de
marbre. Il est créateur de ces outils de coupe qu'il a diffusé dans
toute la
France mais aussi en Europe et en Russie.
3)-
Françoise :
Née le23 Juillet 1949 épouse Jean
Ruault.
Jean Ruault meurt jeune en1997 et
Françoise devient
aide maternelle pour subvenir aux besoins de ses 4 enfants: Catherine
(1972), Vincent(1973),
Martine(1976) et Laurent. (1980)
Martine (fille de Françoise) épouse
Sébastien CHENARD.
Ils ont un fils: Jordan.
Née
le 7 Aout 1951
épouse André GILLET le 16 juin 2001.
Dominique est secrétaire de
direction aux imprimeries
< BONNET DUBOIS >> à Rennes.
Sa fille Rozenn née hors mariage, épouse Lofti MOKRANI. Ils ont 3 enfants : Sabrine, Malik et Nour.
Les enfants des trois familles se
retrouvent tous les jours
et jouent ensemble dans les jardins, soit au 51 boulevard Sévigné soit
au 32
boulevard de la Duchesse Anne.
En 1951, bien que l'affaire
frigorifique de Gaston
marche au mieux, trois salaires sont lourds et pas suffisants pour
chacun. Pierre et Yan décident
d'aller s'installer comme frigoriste à la Guerche- sur -l'Aubois dans
le Berry. Jacques
reste donc seul avec son père et il reprendra I’ affaire à son compte
lorsque
Gaston partira en retraite. Jacques et Janine habiteront au 145 rue de
Fougères
une maison derrière I’ atelier et Gaston et Marguerite se logeront dans
un
appartement au149 rue de Fougères au 1er étage.
Jacques sachant qu'il quitterait la
rue de Fougères
lorsqu'il prendrait sa retraite loue une maison avec jardin au nord de
la ville
de Rennes au 12 rue de Posnanie. Jacques n'est pas en bonne santé et
fait de
temps en temps des accidents cardiaques qui I’ obligent à rentrer à
l’hôpital. Il
décèdera à l'Hôtel Dieu le 19 janvier 1995.
Quelques
renseignements
LUCIEN
HEISER part aux ETATS
UNIS en 1870
Année 2002, Madeleine GUILLON, née HEISER en 1913, désirant que ses enfants et leurs descendants sachent comment leurs ancêtres ont participé à la vie de la FRANCE et ont fait rayonner leurs savoirs dans le monde entier, décide de faire un arbre généalogique des deux familles.
Jeanne Guillon, née Delaux jeanne Lucie le 07/01/1889 à Bresles
(Oise) déportée résistante et qui appartenait au réseau JOHNNY puis KER avant
son époux et son fils
Conflit : 1939-1945
Grade, unité : [Résistance] - Résistance Membres de la Résistance
Complément : A.V. - F.F.C. - Réseau Ker
Décorations
Décès en
Déportation :
Date :
? / ? / 1945
Pays : 9109 - Allemagne
Commune : Bergen
Lieu, complément : KL Bergen-Belsen
Genre de mort : Mort(e) en déportation
Mention Mort pour la France : Oui, cote AC 21 P 460 273
Venant de différentes provinces de
FRANCE, les
origines de la famille sont diverses :
Les familles - BARDY - BRUNET sont
originaires du
Massif Central, Puy de Dôme
CHAUDOUART - Haute Loire.
La famille GUILLON est originaire
du Berry mais
l'origine du non est Suisse ou
Bourguignonne (le guillon étant un
petit touret
utilisé pour percer un tonneau afin d'en goûter le vin).
La famille DELAUX est originaire de
l'Artois et
Beauvais.
La famille HEISER est originaire de
Strasbourg en Alsace
(Mulhouse et sur l’ensemble des départements alsaciens)
La Bretagne pour la jeune
génération des Roger GUILLON,
Rennes et Région -
La Belgique (la Wallonie pour la famille PREAUX).
Pour deux ou trois générations :
Paris et la région
parisienne, Suresnes, Versailles.
Textes écrits d'après les souvenirs de Madeleine Heiser épouse Guillon en 2003.
Complété par Jean Claude Heiser en 2009.
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